Simply Morocco.

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Cités et régions du Maroc

 

Ouarzazate:

                        Voilà une cité sortie des entrailles de la terre, en plein désert dans le sud du Royaume, avec une variété de décors aussi insaisissables qu'époustouflants. Du sable brûlant, des crêtes enneigées, des palmeraies et oasis verdoyantes, des ksours hautains, des villages fortifiés et de somptueuses kasbah, c'est tout le charme idyllique d'une ville d'un autre millénaire. Ouarzazate, ville de la convergence des cultures et de l'artisanat, marque le point de départ de la route des oasis. Elle est à la croisée des chemins entre la vallée du Drâa- qui creuse son lit jusqu'à Agadir- du Dadès- issu du Haut Atlas et du Ziz qui nourrit l'immense palmeraie du Tafilalet avant de se perdre dans les sables de Taouz.

 

                       Deux magnifiques kasbahs accrochent le voyageur, ébloui par tant de beautés: celle de Taourirt et celle d'Aït Ben Haddou, située à 30 Km, de la ville. La réputation de ces deux, "monuments" est telle que des films comme "Lawrence d'Arabie" et «Un Thé au Sahara» y ont planté leur décor. Et, ultime couronnement du cadre: l'UNESCO a inscrit ces deux kasbahs au patrimoine mondial.

 

                      A Ouarzazate, pourvue en hôtels splendides et luxueux, on peut marquer une halte avant de s'aventurer dans le désert où toutes sortes de sensations agrémentent le voyage. On y découvrira, avec émerveillement Kelâa des M'Gouna, la plus belle des roseraies de la vallée, l'ancienne kasbah d'El Glaoui en équilibre sur un rocher, les gorges du Dadès, énorme bloc calcaire tranché d'un coup de sabre.

La vallée du Ziz, elle, ponctue la route vers le désert. L'Oued Ziz, bordé de hauts palmiers d'où émergent des ksours et la sublime kasbah d'Ifri, forment une nappe émeraude qui offre un spectacle éblouissant. Une fois franchie la porte d'Erfoud, c'est le désert dans toute sa nudité et sa splendeur.


Marrakech:

                      Jaillissant au pied des sommets enneigés de l'Atlas, dressée entre ses remparts rouges à l'ombre de sa palmeraie millénaire, somptueuse, exubérante et fantasque, Marrakech résonne comme un sortilège. De toutes parts, elle déroule ses fastes et sa magie. Chez les teinturiers, dans un éclatant foisonnement d'écheveaux multicolores. A l'époque du Festival, dans les rythmes et les musiques, dans l'âme des danseuses.

 

                     A travers les palabres des marchands et les jongleries des bateleurs. Dans l'ombre de son jardin bleu. Et dans la perfection omniprésente de la Koutoubia.

La première sensation ressentie aux portes de cette capitale impériale est l'enchantement, avant de passer à l'ensorcellement et succomber carrément à l'envoûtement des lieux, du décor et des ... hommes, artistes folkloriques par essence qui n'ont qu'une préoccupation : rendre agréable le séjour de tous leurs hôtes.

 

                    Célèbre par la Place Jamâa El Fna, la ville phare des Almoravides est fondée vers 1070 et a pour objectif le contrôle des débouchés de l'Atlas tout proche. C'est de ce camp rudimentaire que partent les premières conquêtes militaires. Abou Bakr, le Chef des Almoravides, entreprend la construction d'une Kasbah surnommée "le château de pierres", à deux pas de l'actuelle Koutoubia.


                   Marrakech devient la capitale d'un vaste empire sous le règne de Youssef Ben Tachfine pour s'étendre, sous les Almohades, jusqu'à la frontière de la Libye.

Le premier souverain Almohade, Abdel Moumen, entreprend l'édification de la mosquée de la Koutoubia, que son petit-fils Yacoub El Mansour complétera d'un superbe minaret, encore visible aujourd'hui. Son fils Youssef fait creuser des réservoirs et construisit un vaste quartier administratif C'est l'apogée de Marrakech. Construite à la même époque que, "la Giralda," de Séville et la "Tour Hassan", de Rabat, la Koutoubia (XI me siècle) est un authentique chef-d'oeuvre de l'art hispano-mauresque. Son minaret s'élance à près de 70 mètres.

 

                  Le Palais Badii fut longtemps considéré comme la merveille du monde musulman. C'est le Souverain Ahmed El Mansour Dahbi qui entreprit la construction dudit palais à la suite de sa victoire de l'an 986 de l'Hégire (1578) sur l'armée portugaise, victoire célèbre dans le monde occidental sous le nom de la Bataille des Trois Rois. Les grands travaux de construction ont duré pendant seize ans.

 

                 Autres merveilles de cette ville à la couleur ocre : le musée de Dar Si Saïd renfermant la quintessence des arts marocains, et faisant scintiller les ornements en or et en marbre glanés par Ahmed El Mansour (1578-1603), le plus illustre des souverains Saadiens, la Medersa Ben Youssef, école coranique, établie en 1570 par Moulay Abdallah, véritable chef-d'oeuvre de l'architecture mérinide, le jardin de l'Agdal, construit au XII me siècle, sous le règne d'Abdel Moumen; la Menara, magnifique bassin bordé de fleurs...


 

Agadir : 

 

                 Ville du renouveau et de la douceur de vivre, abritant dans un site exceptionnel l'une des plus belles baies du monde, jouissant d'un climat éternellement tempéré, bénéficiant d'un équipement hôtelier de premier ordre, Agadir vous promet un séjour idéal en toute saison. Station balnéaire par excellence, c'est aussi le prélude à toutes vos découvertes, de la visite de l'arrière-pays riche en curiosités jusqu'à l'aventure du Grand Sud.

 

                 Assurément l'un des plus grands défis du Maroc nouvellement indépendant : la reconstruction d'une cité entièrement détruite par un séisme en Février 1960. La volonté et la détermination d'un jeune Roi, Hassan II, intronisé depuis seulement une année, allait concrétiser le voeu et l'espoir de tout un peuple en faisant renaître Agadir de ses cendres.

 

                Désormais, c'est une ville neuve et moderne par son équipement hôtelier, ses larges avenues, ses jardins fleuris, son magnifique port et son extraordinaire aéroport mais aussi, et surtout, sa splendide baie qui s'étire sur six Km, entre le vent odorant des pins, des eucalyptus et des tamaris. La réputation balnéaire d'Agadir est bien établie et est connue à travers le monde.

 

                D'une route en corniche au flanc de la colline, la vieille Kasbah du XVIème siècle domine l'étendue azur de l'océan, les vallées verdoyantes du Grand Souss et les massifs majestueux de l'Anti-Atlas. Premier port de pêche du Royaume, Agadir est aussi son tout premier havre de détente et tout s'y organise autour du confort des visiteurs.

 

                Ensoleillée tout au long de l'année, la ville propose voile, windsurf, équitation, tennis, golf, char à voile et ball-trap aux amateurs de sports, tandis que les plus calmes peuvent déguster des cocktails de fruits frais à l'ombre des eucalyptus. Perchée entre les régions montagneuses de l'Anti-Atlas et l'extrémité occidentale du Haut Atlas, Agadir est le point de départ de merveilleuses excursions.

 

               A l'Ouest, Taroudant, ville médiévale, surnommée, "la petite Marrakech", surprend par la couleur fauve de ses remparts, le pittoresque de ses souks et l'agitation fébrile des petits cafés sous les arcades de la Place Assarag.

Tiznit, ville présaharienne au pied de l'Anti-Atlas, située à 90 Km au Sud d'Agadir, a conquis une forte notoriété par ses fabuleux bijoux berbères en argent sculpté et son artisanat ancien.

Quant à Tafraout, petite ville au coeur d'une surprenante vallée, elle séduit par sa crique montagneuse de granit rose en terrasses, par ses maisons ocre pâle qui se fondent et se confondent dans le vent des amandiers et des figuiers.


El Jadida: À l'ombre de sa citadelle, El Jadida vous promène jusqu'au bastion de l'Ange qui domine le port. Quelques pas encore et vous aurez le droit de vous reposer sur l'une des plus belles plages de l'Atlantique.


 

Essaouira:

Un Charme Discret :

Eternellement protégée par les alizés, noyée au milieu des fleurs, Essaouira la Blanche embaume de toutes les essences que travaillent ses ébénistes. Marqueteries de thuya, de citronnier, de cèdre garderont au fil des années l'odeur de leur bois précieux.

 

                 Essaouira, provient de Al Souirah, soit la petite forteresse entourée de murailles... La ville, située entre Safi, au Nord, et Agadir au Sud, baignée par l'Atlantique, a toujours bien porté son nom. Bien obligée de se protéger contre les pirates de tous bords, Essaouira, les pieds dans la mer s'est de tout temps abritée derrière une muraille sensée être inexpugnable...

 

                 Comptoir bouillant d'affaires en tous genres, Essaouira était donc fort convoitée, et ce depuis le VIIème siècle avant JC. La découverte de vestiges de céramique sur les îles de la baie de la ville confirme, en effet, la présence des phéniciens dans la région à cette époque. Mais ceux qui devaient marquer cette ville de ses empreintes, sont bel et bien les portugais.

 

                D'ailleurs jusqu'à la proclamation de l'indépendance du Maroc, Essaouira fut appelée, Mogador, probablement une traduction du Portugais de Amogdul. En tout cas, les livres pensent ainsi, et ils n'auraient pas tout à fait tort, dans la mesure précisément où le dignitaire d'Essaouira enterré à trois kilomètres de la ville, s'appelait Sidi Mogdul.

 

Les portugais y élirent résidence dès le XVIème siècle, et c'est au début du XVIème siècle qu'ils y construisirent une forteresse qui allait conférer à la ville sa configuration spécifique.

 

Une forteresse tellement utile (n'atténuait-elle pas son caractère vulnérable en raison de sa trop grande exposition), qu'elle fut restaurée par Moulay Abdel Malek en 1628. Mais ce n'est qu'au XVIIIème siècle que la ville fut fondée par Sidi Mohamed Ben Abdellah, un autre roi de la dynastie Alaouite.

 

              L'histoire d'Essaouira est intéressante à plus d'un titre, son passé est perceptible à tous coins de rues. Pour vous en convaincre, allons nous plonger dans le charme discret de cette ville qui a su conserver son cachet et son originalité.

 

 A l'assaut des hautes et petites murailles  Une véritable histoire de murailles, Murailles extérieures, grandes et majestueuses et petites murailles intérieures confèrent à la ville, trois visages totalement différents. La Médina, la Kasbah et le Mellah, pendant très longtemps, Essaouira a regroupé une population marocaine, constituée à 50ù de musulmans et 50ù de juifs, comme du reste de nombreuses autres villes marocaines.

 

              Parmi les monuments les plus prestigieux d'Essaouira, la Porte de la Marine, construite en 1769, ou encore la Skala du port, une batterie dont les canons ont été fabriqués en Espagne. La ville, est jonchée de canons, histoire tumultueuse oblige :

 

la Skala de la Kasbah, une plate-forme longue de 200 mètres, un véritable Musée en plein air, porte cette marque indélébile du temps. Passé et présent, l'anachronisme s'il existe, n'est pas choquant, au contraire, ville de la parfaite cohabitation, le présent semble entourer de mille sollicitudes ce passé discrètement imposant. De magnifiques jardins, à l'offrande perpétuelle, prodiguent fraîcheur et jeunesse, sauvant ainsi de l'usure, ces sites admirables.

 

Les activités économiques:

 L'activité principale d'Essaouira est la pêche. Pendant de nombreuses années le port de la ville a été le premier port sardinier du Monde.  Essaouira, c'est le Royaume de la Dame Sardine. Comme Safi et Agadir, Essaouira regorge logiquement d'usines de conserves.

 

Dans le port d'Essaouira, il y a de la sardine toute fraîche.  L'artisanat n'est pas de reste. Il constitue une source non négligeable. Sculpture sur bois, surtout, mais aussi sur l'argent et le bronze, Essaouira a plusieurs longueurs d'avance sur ses concurrentes. Les tables Souiries, de toutes sortes, sont fort prisées, du fait de leur design difficilement égalable. Mais c'est sur une histoire que nous allons nous quitter. L'histoire de l'arganier :

 

Cet arbuste donnant un petit fruit en question s'appelle l'argan. Très apprécié par les chèvres, surtout, celles-ci s'en donnent à coeur joie, sous l'oeil intéressé du berger.

 

Une fois la digestion achevée, et le reste aussi, l'argan, après un long voyage, est récupéré, envoyé au pressoir pour nous donner une huile si pure, si fine, si légère :

 

l'Huile d'Argan Bien curieuse tradition, mais le résultat fait oublier le reste. Après un tagine de poissons Souiri, succulent, à l'huile d'argan, vous partagerez mon avis. C’est rarissime. Alors ne l'utilisons pas pour le bronzage bien qu'elle soit très conseillée pour la peau, car, comment puis-je l'oublier, Essaouira, c'est aussi sa plage au sable fin et son climat doux et agréable : magnifique.


Tanger : Carrefour de civilisations, au croisement de la Méditerranée et de l'Océan Atlantique, Tanger étale une baie magnifique au pied de collines verdoyantes. A partir de la Kasbah, on peut visiter le palais du Sultan, où se trouvent rassemblées toutes les facettes de l'art marocain. Si vous le préférez, vous pouvez aussi flâner tout à loisir dans les ruelles de la médina, qui vous conduirons vers la terrasse qui surplombe le détroit de Gibraltar. Tout près, de multiples excursions s'offrent à vous, comme le Cap Spartel, extrême pointe de l'Afrique, non loin des fameuses grottes d'Hercule, et le Cap Malabata.

 

                Carrefour des civilisations de par sa position stratégique, Tanger, porte d'entrée du continent Africain, a l'avantage d'observer également l'Europe, en admirant à la fois l'Atlantique et la Méditerranée.

 

                Point de jonction d'autant de destinations, Tanger était forcément prédestinée à être marquée par les vents de l'Histoire et à cet égard, on peut dire que le passage des Phéniciens, Carthaginois, Berbères, Portugais et Espagnols allait laisser des traces indélébiles avant la prise en mains de la cité par les Marocains.

 

Comme la plupart des villes du Royaume, Tanger la Blanche possède également sa Médina, vieille ville arabe qui abrite deux pittoresques marchés :

 

              Le grand Socco et le Petit Socco (mot espagnol signifiant souk). Si le célèbre journaliste Joseph Kessel a consacré un remarquable livre «Au Grand Socco» - paru en 1952- d'illustres autres noms de la littérature (toutes tendances confondues) ont été fortement imprégnés par les couleurs et les lumières de la ville du Détroit.

 

              Plusieurs d'entre eux y ont longuement séjourné, sinon carrément élu domicile. L'animation et le grouillement du Grand Socco ont inspiré tous ceux qui, fascinés, ont regardé « (...) du matin au soir, ces marchands, acheteurs et curieux se rencontrant en plein soleil, en plein vent, parmi les oripeaux aux cent couleurs et la rumeur aux mille cris (...)».

 

               Autre célébrité de Tanger, les jardins de la Mendoubia dont les arbres sont vieux de huit siècles; la Mosquée de Sidi Bouabid qui domine de son minaret décoré de faïences multicolores la Médina, la Place de la Kasbah avec son portique de colonnes de marbre blanc et le grand Méchouar où les pachas donnaient jadis leurs audiences. Le statut de zone internationale de libre échange dont a jouit la ville durant plusieurs années a conforté la célébrité de Tanger, devenue un passage obligé pour tout touriste désirant vraiment découvrir le Maroc.


 

Mekhnès et Moulay Idriss Zerhoune: Meknès faisant partie des villes impériales du Royaume, fut fondée aux environs du XIème siècle, lorsque Moulay Ismaïl l'a choisie comme capitale de son empire en 1672. L'unité de son style lui confère un charme indéniable, auquel s'ajoute la beauté des paysages qui l'entourent.


                                                             L'oeuvre de Moulay Ismaïl eut un immense écho en Orient et en Europe, à la Cour de France notamment, auprès du Roi Louis XIV. Meknès connut alors une des périodes les plus éclatantes de sa riche Histoire. A côté des fabuleux monuments comme le palais Dar El Makhzen, la Mosquée Sidi Saïd, Bab El Berdaïne, Bab El Khémis, Bab El Mansour, Bab Jemâa En Nouar, le Mausolée Moulay Ismaïl et la Kouba El Khayatine, Mekhnès offre une vue impressionnante sur le bassin de l'Agdal.

 

Non loin de Meknès, Volubilis, la ville romaine, offre un spectacle inoubliable. La cité romaine, entourée d'un rempart de 2,5 Km, percé de six portes, était prospère jusqu'au IV ème siècle, avec notamment des mosaïques, des sculptures, des ustensiles de cuisine. La grandeur architecturale atteste de la valeur du témoignage de ce riche passé.

 

                                                             A 27 Km de Mekhnès, est bâtie la petite ville sainte de Moulay Idriss abritant le sanctuaire du fondateur de la dynastie des Idrissides. La ville connaît chaque année en août septembre un pèlerinage, un grand rassemblement des nombreuses tribus de la région venues fêter, dignement, et dans le recueillement, le Moussem du Saint de la ville.

 

                                                             De Meknès, le visiteur revient toujours avec une sensation de rêve, une impression d'avoir enfourché la fameuse machine à explorer le temps. Mais il restera toujours aussi ébloui par la dextérité des orfèvres, l'habileté des marchands, la précision des sculpteurs de bois et le tintamarre sympathique des souks.

 

                                                             Ville de la démesure qui mobilisa des milliers d'architectes, d'ingénieurs, d'artistes, Meknès offre aujourd'hui toute sa noblesse dans un panorama inaltéré. Elle vous accueille au soleil couchant, lorsque la cité impériale s'enflamme, réverbérant à l'infini l'ocre jaune de ses remparts. Vous invite à partager la fraîcheur de ses somptueux jardins. Et vous émeut, à Moulay-Idriss, sur le tombeau du fondateur de la première dynastie, autant qu'à Volubilis, sur les ruines de l'antique cité romaine. 


Safi:  Le tourisme, en dépit des potentialités et des atouts dont dispose la ville et sa région, est resté peu développé et constitue une activité secondaire, dominé par l'activité industrielle et la pêche, principales activités de la ville.

 

          L'infrastructure touristique, contrairement aux autres villes côtières du Maroc, demeure très peu développé et de ce fait attire très peu d'étrangers. Ainsi, sur les 58.000 visiteurs "toutes origines" enregistrés en 1993, plus de la moitié étaient marocains.

 

          La moyenne de séjour est de moins de 2 nuitées, ce qui confirme sa qualité de "tourisme de passage".

Toutefois, le développement touristique fait partie des priorités de la ville, et un important projet d'aménagement touristique est proposé. Ce projet vise, entre autres, l'aménagement de la plage de Safi, du refont de mer de son centre-ville et de la falaise Sidi Bouzy, ainsi que la mise en valeur des nombreux monuments et vestiges qui témoignent de son glorieux et mouvementé passé.

 

         Cependant, ces projets risquent d'être compromis par un problème très sérieux; il s'agit de la pollution du milieu marin et de tout le littoral safiot, causé par les rejets massifs et sans traitement préalable des eaux usées municipales et industrielles. Seule la dépollution du littoral permettrait d'aller de l'avant avec le développement touristique et de transformer le "tourisme de passage" en tourisme de séjour".


LE CHÂTEAU DE MER: Le château de Mer s'élève en bordure de la place de l'Indépendance, face à l'océan. Ce château de mer, construit par les Portugais au 16ème Siècle, fut sans doute en même temps une forteresse pour défendre le port, la ville et la résidence du gouverneur. Il a été restauré en 1963.

En traversant la grande cour intérieure entourée de casemates, on atteint, par une rampe, la plate-forme où sont alignés de vieux canons espagnols ou hollandais.


 

Au sud dans les vallées du Draâ:


           Au sud dans les vallées du Draâ, du Dadès et du Ziz, les paysages se suivent et ne se ressemblent pas: sables brûlants et crêtes enneigées, canyons vertigineux s'ouvrant sur une campagne verdoyante.


          Partout, émergeant d'une palmeraie, juchées sur un roc rougeoyant, devant un lac émeraude, de somptueuses casbahs. Des rivières serpentent au coeur des montagnes de l’Atlas, avant de se perdre dans le sable du désert marocain...        

 

           Au sud du pays, l'erg Cherbi, à proximité de la frontière algérienne, est la plus vaste étendue de pierres et de sable à l'intérieur du Maroc. Certaines dunes de sable, comme celle représentée ci-dessous, peuvent atteindre 200 mètres de hauteur. Bien que le désert ne soit pas le paysage le plus invitant, vu sa chaleur intense, il n'est pas complètement inhabité. Sur cette immense surface sèche, le lac Dayet Srji permet la survie d'un oasis saharien de Merzouga.      

 

          De plus, le désert est fréquenté par des populations de nomades nommés les «hommes bleus» qui tiennent des marchés de dromadaires chaque samedi au milieu des surfaces pierreuses du désert ou hamada. Au sud de Zagora, la bibliothèque de manuscrits coraniques laissés par Mohammed Ibn Nasir, décédé en 1674, se situe à l'intérieur d'un établissement religieux ou Zaouïa.


         Plus au sud encore, à Goulimine, il se tient à chaque samedi un marché où des sociétés nomades, tels que les Tekna ou les Reguïbat, échangent des chèvres, des moutons et des dromadaires. Souvent, on les surnomme les hommes bleus vu la couleur de leurs habits. À Smara, il est possible de voir des bâtiments en pierres qui ont déjà été des centres coraniques réputés.    

 

         Il semblerait qu'au 19 ième siècle, ces établissements contenaient plus de 500 écieux volumes.

 

          Le désert du Maroc offre beaucoup de variété : il y a la grande plaine pierreuse qui s'étend de l'Atlas du nord-est presque jusqu'à la côte de l'Atlantique au sud d'Agadir. Ici habitent chacals et dromadaires alors que dans les sables du Sahara on trouve des serpents et des scorpions et dans les oasis vertes du nord une vie humaine et animale très active. A Vous le choix.

 

 

Les trésors du Sahara :
Du cœur du désert, de la ville d’Erfoud, porte du Sahara, nous vous envoyons une bouffée d’air pur, un brin de merveilleux. Tout en vous invitant à découvrir le secret du Sahara et le mystère du désert.                             

 

                                     Les Land Rover et les chauffeurs expérimentes, vous conduirons au bout de l’habituel et vous feront découvrir les sites géologiques, les parcs écologiques, les modes de vie nomade : berbères, bédouines, touaregs, oasis et gorges.  Nous vous proposons trois thèmes selon votre intérêt, vos loisirs, vos possibilités…

 

 


 

 

Blogger: mahi_abdellah@yahoo.fr



04/12/2010
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