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B) Tourisme de nature :

En tête des attentes des touristes et visiteurs, la découverte de nouveaux paysages et la redécouverte de la nature. Ce besoin de nature a d’ailleurs continué de croître pour plusieurs raisons : le fait que nous soyons de plus en plus citadin, que le calme est devenu une denrée rare face au stress quotidien et que nous avons des systèmes de temps libre de plus en plus opportunistes et variés.

1) Tourisme de nature : de quoi parle-t-on ?

L’Organisation Mondiale du Tourisme l’a défini comme une forme de tourisme dans laquelle la motivation principale est l’observation et l’appréciation de la nature. Nous devons ici insister sur l’aspect sauvage de cette nature, donc non domestiquée ou jardinée. De fait, sont exclues les activités de pêche et de chasse ou la découverte de jardins et d’arboretums.

C’est un tourisme de découverte de sites de nature vivante, avec le souhait de contempler des animaux, et en premier lieu des oiseaux, mener leur vie sauvage et libre. Cette découverte se pratique essentiellement au cours de balades à pied, ponctuée d’arrêts contemplatifs. Il peut être pratiqué par tous, quel que soit le niveau de connaissances du monde animal, l’âge ou la condition physique.

Le tourisme de nature a été longtemps axé sur l’aspect éducatif et la découverte cognitive, délaissant l’émerveillement ou le plaisir. Mais diverses évolutions sont apparues au fil du temps qu’il devient nécessaire de comprendre pour développer une offre adéquate.

 Le tourisme de nature est devenu ainsi une activité économique au vrai sens du terme, faisant appel à des prestations, de la logistique et très souvent les mêmes demandes que pour tous les autres types de tourisme.

 Trois catégories cibles : Les initiés et passionnés, le public sensibilisé, les personnes en recherche de concepts touristiques innovants.

La différence réside essentiellement dans les attentes et les exigences de ces personnes. Aussi, pour être crédible et imaginer développer ce créneau touristique, plusieurs éléments ont été repérés :

• Les sites envisagés doivent être avant tout des sites de nature dont la richesse faunistique et floristique a été reconnue par des experts ou que des systèmes de classification nationale ou internationale les aient identifiés comme tels,
• Ces sites doivent donc être crédibles et s’organiser autour d’un paysage reconnu,
• Leur gestion environnementale doit être perçue comme un élément fort, notamment en termes d’ouverture au public et de l’impact de la chasse.

En bref, il s’agit donc de territoires assez grands pour satisfaire les clients et permettant la découverte de la nature en laissant des perspectives « d’aventures » et de spectacles imprévus. Ce niveau d’exigence implique des garanties de qualité pour le visiteur.

Enfin signalons que ces touristes ou visiteurs ont une nette tendance à s’investir dans leurs voyages, à souhaiter privilégier la participation plutôt que la consommation, ou encore faire en sorte de limiter au maximum leur perturbation auprès de la population et de l’environnement.

2) De quelle offre de nature dispose la région?

La région est connue par ce type de clientèle éventuelle, non pas du fait de sa position dans l’hexagone ou de son identité propre, mais par la qualité de quelques patrimoines identifiés à l’extérieur de la région Centre comme des sites naturels particulièrement intéressants pour leur richesse en faune et flore.

Sources : Etude P.Picardy - Recettes Marketing.

Par: Abdellah MAHI.